Un peu d’autocongratulation : je suis fier de ma nouvelle réalisation. Parce que c’est un site beau, simple, percutant et ergonomique. Mais ce qui me le rend encore plus attachant, c’est qu’il représente bien ce vers quoi je tends : un projet rapide et fluide, dans un budget à échelle humaine. Et puis c’est l’œuvre d’une équipe que j’affectionne. Une toute petite équipe.
Le client et sujet, Ghislain Taschereau, est un ami que je côtoie depuis plusieurs saisons au Cabaret des auteurs du dimanche. C’est un type très drôle – quel scoop! – et aussi créatif, simple et franc. Des qualités qui font de bonnes personnes… et de bons clients! Conscient qu’après 13 ans, son site avait grandement besoin d’un coup de jeune, Ghislain s’est montré très réceptif à nos propositions. Il était aussi étonnamment disponible pour un gars qui sortait un nouveau roman et en faisait la promo un peu partout.
Impliquée dès la genèse du projet, la photographe Mireille Gravel (qui m’est particulièrement chère) a donné corps avec brio au concept de portraits que nous avons échafaudé lors des rencontres de préproduction. Nous cherchions une mise en scène qui reflète la personnalité de Ghislain tout en étant cohérente avec ses nombreux chapeaux : auteur, humoriste, acteur, activiste, réalisateur, alouette. C’est de Mireille que vient l’idée de la main pleine d’encre. Le traitement des photos donne un effet délicieusement ambigu – le bouquin de Ghislain parle d’un tueur à gages –, à la fois sombre et lumineux. Mon design est parti de là.
Enfin, Tommy Lacroix a permis que le tout s’anime et se tienne ensemble sur une plateforme WordPress qui permet au client de générer son propre contenu. Tommy est mon partenaire technologique de prédilection, car il contrebalance parfaitement mes incompétences techniques, et il sait répondre en termes clairs à mes questions les plus incongrues.
Au moment de la mise en ligne, il restait à intégrer la galerie de photos (désolé, Mesdames) et quelques babioles. J’attire l’attention des geeks sur notre page d’erreur, car tant qu’à se tromper, autant le faire en beauté!
Un bon sujet, un client qui se mouille (le bout des doigts), une équipe de choc, zéro hiérarchie : c’est ma recette pour un petit site qui n’a pas peur des gros!
