Cabu, Wolinski, Charb, Tignous. Quatre dessinateurs de presse, quatre pamphlétaires au sens original du terme, quatre regards critiques sur la société. Quatre voix dérangeantes qui se sont tues sous les balles d’une poignée d’extrémistes. Quatre artistes engagés, morts pour leurs convictions.
J’écris ce court hommage le jour même où ce drame a eu lieu, sans réel recul. Qu’importe, il ne s’agit pas d’une thèse, mais d’une réaction émotive à un événement tragique dont la gravité dépasse de loin le nombre de victimes.