C’est connu : organiser des Jeux olympiques, c’est difficile, ça coûte cher, et ça laisse généralement les villes hôtes avec un paquet de désillusions, de promesses non tenues et de structures vouées à l’abandon.
Un autre risque est à considérer : celui de rater son logo.
C’est que des milliards de regards se tournent vers vous, déterminés à recevoir une première dose d’émerveillement avant la grand-messe des Jeux. Le logo doit faire rêver. Et avec les grandes attentes viennent les grandes responsabilités, ou quelque chose comme ça.
Pourtant, force est de constater que l’histoire récente des JO est émaillée de logos maladroits.
La série noire commence en 2008, quand le logo des Jeux de Pékin est détourné pour faire écho aux politiques brutales de répression en Chine. La silhouette sur fond rouge prend alors un tout autre sens.