C’est de notoriété publique, les visages et les corps présentés par la publicité et certains médias comme autant d’idéaux de beauté sont en fait des «Frankenstein numériques», des extrapolations graphiques parfois extrêmes, à partir de photos de personnes réelles. La distance entre l’image et la réalité n’a jamais été si grande, mais elle reste difficile à saisir.
Pour mesurer la magie qu’un logiciel comme Photoshop peut réaliser sur l’apparence d’une personne, il suffit de se référer à la désormais classique campagne Évolution de Dove (2006). Le personnage y passait de femme à icône irréaliste en quelques secondes (ou quelques heures, dans la vraie vie).