Cette collection illustre bien qu’un logo, presque inévitablement composé de formes géométriques et/ou formes typographiques, ressemblera forcément à un logo existant, et sans intention de plagiat de la part du designer graphique.
Idéalement oui (les budgets ne sont pas toujours à la hauteur), mais ce n’est pas nécessairement une garantie de trouver.
Rechercher des logos similaires à l’échelle internationale (la plupart des logos présentés viennent de pays différents) n’est pas toujours aisé et c’est très coûteux. Les recherches vont donc souvent se limiter au territoire visé par l’entreprise. Donc, si une compagnie avec un logo similaire ne fait pas affaire sur ce territoire, elle n’apparaîtra pas dans la recherche.
Ces recherches sont abstraites, utilisant des mots clés qui représente le visuel, car les outils visuels informatiques existant ne sont pas encore assez cognitivement poussés pour évaluer des ressemblance. C’est donc majoritairement une recherche textuelle fait auprès d’une base de données des marques de commerces enregistrées.
Puisque l’enregistrement d’une marque de commerce, même une compagnie sur le territoire visé peut ne pas apparaître dans une recherche si elle a décidé de ne pas enregistrer sa marque de commerce (ce n’est pas une obligation).
Dans une recherche complète (don plus $$), il y aura aussi une recherche extra-enregistrement qui se fera en se concentrant dans le domaine d’activité de l’entreprise (les marques de commerce similaires sont tolérées quand le secteur est très différent et que l’un ne nuit pas à la réputation de l’autre).
Une fois le logo fini « lancé dans l’univers », on se retrouve soudain avec une quantité de « chercheur gratuits » qu’on n’avait pas sous la main qui ont, 1) un pool combiné de connaissance de ce qui existe incroyable; 2) une capacité de synthèse cognitive d’analyse visuelle que n’atteignent pas les meilleurs systèmes informatiques. À ce moment là, ça semble toujours comme une évidence d’échec (voire même de plagiat) quand un logo similaire apparaît subitement.
Tout ça, c’est dans le meilleur des mondes. Plusieurs graphistes pourront vous dire qu’un grosse partie des clients potentiels qui demandent une création de logo ont *à peine* un budget pour une création « straightforward », qu’ils trouvent déjà cher, sans faire de recherche.
Quand des services de création de logo comme 99design, encensés par des magazines d’affaires comme L’Actualité ou Fortune, offrent pour 2-400$ une multitude de solutions dans la même semaine, on n’a pas besoin de se demander bien longtemps s’il y a eu une recherche intensive sur les logos déjà existant.
Très bonne synthèse du problème! Je préciserais quand même qu’il existe une fonction très basique de reconnaissance d’images avec Google, mais elle ne fonctionne bien que pour reconnaître une forme simple et non un logo composite.
Merci, très éloquent.
Cette collection illustre bien qu’un logo, presque inévitablement composé de formes géométriques et/ou formes typographiques, ressemblera forcément à un logo existant, et sans intention de plagiat de la part du designer graphique.
N’y a-t-il pas un devoir de recherche quand on prétend créer ?
Idéalement oui (les budgets ne sont pas toujours à la hauteur), mais ce n’est pas nécessairement une garantie de trouver.
Rechercher des logos similaires à l’échelle internationale (la plupart des logos présentés viennent de pays différents) n’est pas toujours aisé et c’est très coûteux. Les recherches vont donc souvent se limiter au territoire visé par l’entreprise. Donc, si une compagnie avec un logo similaire ne fait pas affaire sur ce territoire, elle n’apparaîtra pas dans la recherche.
Ces recherches sont abstraites, utilisant des mots clés qui représente le visuel, car les outils visuels informatiques existant ne sont pas encore assez cognitivement poussés pour évaluer des ressemblance. C’est donc majoritairement une recherche textuelle fait auprès d’une base de données des marques de commerces enregistrées.
Puisque l’enregistrement d’une marque de commerce, même une compagnie sur le territoire visé peut ne pas apparaître dans une recherche si elle a décidé de ne pas enregistrer sa marque de commerce (ce n’est pas une obligation).
Dans une recherche complète (don plus $$), il y aura aussi une recherche extra-enregistrement qui se fera en se concentrant dans le domaine d’activité de l’entreprise (les marques de commerce similaires sont tolérées quand le secteur est très différent et que l’un ne nuit pas à la réputation de l’autre).
Une fois le logo fini « lancé dans l’univers », on se retrouve soudain avec une quantité de « chercheur gratuits » qu’on n’avait pas sous la main qui ont, 1) un pool combiné de connaissance de ce qui existe incroyable; 2) une capacité de synthèse cognitive d’analyse visuelle que n’atteignent pas les meilleurs systèmes informatiques. À ce moment là, ça semble toujours comme une évidence d’échec (voire même de plagiat) quand un logo similaire apparaît subitement.
Tout ça, c’est dans le meilleur des mondes. Plusieurs graphistes pourront vous dire qu’un grosse partie des clients potentiels qui demandent une création de logo ont *à peine* un budget pour une création « straightforward », qu’ils trouvent déjà cher, sans faire de recherche.
Quand des services de création de logo comme 99design, encensés par des magazines d’affaires comme L’Actualité ou Fortune, offrent pour 2-400$ une multitude de solutions dans la même semaine, on n’a pas besoin de se demander bien longtemps s’il y a eu une recherche intensive sur les logos déjà existant.
Très bonne synthèse du problème! Je préciserais quand même qu’il existe une fonction très basique de reconnaissance d’images avec Google, mais elle ne fonctionne bien que pour reconnaître une forme simple et non un logo composite.
Le logo de Crudessence et celui du Parti conservateur du Canada… surprenant!
… avec une touche de Parti vert!
Excellente liste ! Par contre il manque le fameux trio: Sony – Honda – Volvo (avec Clarendon) 😉
[…] les logos-jumeaux vous intéressent, quelques sites les recensent et vous permettent de trancher: copie ou […]