2019 restera dans nos mémoires comme l’année des nouveaux logos de Bureau en gros, Warner Bros, Reebok, la Ville de Paris, Yahoo!, Android, Toyota et Volkswagen. Les identités visuelles se multiplient, s’assouplissent et se diversifient pour former des systèmes complexes dont le logo n’est qu’un modeste élément.
Voici un palmarès subjectif et désordonné des meilleurs coups de l’année dans ce domaine. Et des pires, parce qu’on a bien le droit de se gâter!
Suite et fin du panorama des logos qui n’existent que sur nos écrans.
Dans la première partie, nous avons appris un mot étrange (fauxgo) et passé en revue une foule de produits, de services et de marques fictives qui peuplent nos fictions sur petits et grands écrans.
Poursuivons notre exploration thématique des logos fictifs.
Malgré son catalogue impressionnant, ACME n’est que la pointe de l’iceberg : avec la multiplication des productions cinématographiques et télévisuelles, les marques fictives se multiplient comme des Gremlins sous la pluie. Il nous faudra au moins deux chapitres pour en faire le tour.
Visuellement gratifiants car conçus par des gens de talent, les logos fictifs – ou fauxgos, pour les Américains – peuvent illustrer une panoplie d’entités.
En
design graphique, l’important n’est pas de participer.
C’est
connu : organiser des Jeux olympiques, c’est fatigant, ça coûte
cher, ça fait des jaloux et ça laisse les villes hôtes avec un
paquet de désillusions, de promesses non tenues et de structures
vouées à l’abandon.
Un
autre risque est à considérer : celui de rater
son logo.
C’est
que des milliards de regards se tournent vers vous, déterminés à
recevoir une première dose d’émerveillement avant la grand-messe.
Le logo doit faire rêver. Et avec les grandes attentes viennent les
grandes responsabilités, ou quelque chose comme ça.
Pourtant, l’histoire récente des JO est parsemée de logos mal foutus.
COMME NOUS, LES LOGOS VIVENT ET MEURENT. ET, COMME NOUS, IL NE NAISSENT PAS TOUS ÉGAUX. LOIN DE LÀ.
Réglons tout de suite une question : aucun logo n’est éternel. Sa durée de vie dépend évidemment d’un paquet de facteurs.
La fonctionS’il représente une marque ou une institution, un logo aura plus de chances de durer que s’il incarne un événement ou un produit éphémère.
La diffusion Appuyé par un bon plan de marketing et affiché sur une foule de supports, un logo s’ancre dans la mémoire et dans le temps.
L’intimité Eh oui, plus il est proche de vous, plus il fera sa place dans votre univers personnel. Le logo de vos bonbons préférés n’a probablement pas changé depuis votre enfance : demandez-vous pourquoi!
C’est de plus en plus évident à chaque nouvelle campagne : la politique est une question d’image.
Pour célébrer le moment d’allégresse que représente la campagne électorale fédérale, voici une revue exclusive des logos de chacun des partis. Je laisse l’analyse politique à ceux dont c’est la spécialité, et je me concentre sur l’analyse graphique et sémantique (c’est-à-dire du sens). Le tout vous est livré avec le peu d’objectivité qui me caractérise.
D’abord, un mot sur la tendance générale : MONOCHROME.
Deuxième partie (intime) de cette compilation de logos accidentellement sexuels : après les organes, les pratiques.
Après ma précédente publication, voici d’autres raisons de se réjouir (ou pas) de la créativité mal contrôlée des graphistes du dimanche! Notez qu’il s’agit encore une fois de marques qui n’ont aucun rapport avec le sexe, j’ai donc écarté les logos volontairement olé-olé comme A-Style, Mama’s Baking ou Dirty Bird.
En design graphique, il est bon se s’inspirer de ce qui se fait de mieux. Mais ce qui se fait de pire est tout aussi instructif.
Dans mes recherches, je suis tombé sur un nombre impressionnant de logos involontairement sexuels.
Ces lapsus graphiques sont généralement l’œuvre de graphistes sous-qualifiés, associés à une chaîne de validation incompétente, car si créer une ambiguïté flagrante sans s’en apercevoir est peu professionnel, valider un tel logo n’est pas plus reluisant.
Pour tout dire, j’ai trouvé tellement d’exemples que cet article comptera deux chapitres. Commençons gaillardement par les logos qui montrent des organes génitaux.
En théorie, un ordinateur ou même un simple crayon sont des outils suffisants pour créer un logo d’entreprise. En pratique, c’est tout le reste qui compte vraiment : la formation, la créativité, la rigueur, l’expérience.
Sous prétexte qu’ils ne sauvent pas des vies, les designers graphiques se font souvent voler des mandats par des amateurs. Chers entrepreneurs, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous faire votre logo moins cher… mais à quel prix?
Si des arguments comme «mon petit neveu, il est bon en dessin» ou «ma chum du primaire a étudié en décoration, elle va te faire ça» vous semblent des garanties de qualité suffisantes, arrêtez votre lecture ici.
En octobre 2017, j’écrivais un billet sur l’énigme génétique que représente notre chienne et sur les résultats du test d’ADN que nous avions commandé. C’était surprenant mais décevant. Du chow chow, du lévrier, du bouvier australien et une touche de boxer. Peu plausible, pour tout dire.
Depuis
le début de notre histoire avec Sencha, nous sommes convaincus
qu’elle a du amstaff (American Staffordshire Terrier).
En nous documentant, nous avons vu que les analyses de DNA my dog n’étaient pas si fiables, mais qu’il existait un autre test nommé Embark, plus cher mais d’un tout autre calibre. Grâce à leur armée de nerds généticiens, à leur base de données plus complète et à des technologies de pointe, ils peuvent tracer un portrait assez précis du génome canin. En bonus, ils détectent les maladies génétiques potentielles, transmettent à notre demande un rapport à notre vétérinaire, et nous tiennent au courant de toutes les avancées scientifiques qui pourraient nous concerner. Bref, on a fait le test.
Oui, je sais, ça ressemble à une volonté irrationnelle de confirmer nos intuitions, mais c’est juste un légitime besoin de savoir! Après avoir appris d’Embark que Sencha n’était affectée par aucune des 172 maladies génétiques testées (bonne fille!), nous avons reçu le résumé de son ADN.
Adieu lévrier, bouvier australien et boxer, même le chow chow se retrouve dissout dans le supermutt. Pas d’amstaff non plus, mais une présence majoritaire de son cousin, l’American pit bull terrier, ce chien mal aimé qu’on aime tant! La surprise vient du berger allemand qu’on n’avait jamais soupçonné.
Désormais,
à la question « C’est
quoi comme chien? »,
nous répondrons « Un
pibull! »
et regarderons les gens se décomposer d’effroi. Sauf si ces gens
connaissent les chiens, évidemment.